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  • Producteurs : Voici le guide de publication sur Soundcloud

    Vous avez prévu de sortir votre prochain morceau sur Soundcloud ? Félicitation ! Mais êtes vous sur à 100% de l’avoir fait correctement ? On a éplucher des tonnes d’articles, forums et site internet pour vous donner un guide complet pour les créateurs sur Soundcloud. De l’algorithme, en passant par les tags et même les reposts : tout y passe ! Grâce à notre guide pour les créateurs, impossible de louper sa prochaine sortie ! Ce guide vous aidera à être mieux référencé, et à attirer l’œil lors de la sortie de votre track. Faites un joli artwork qui vous correspond. Soundcloud aime le contenu direct, donc ne prenez pas juste une image sur Google mais essayez de créer quelque chose de personnel. Après tout, l’artwork fait parti intégrante de l’œuvre musicale que vous avez créer. Si vous n’avez pas les compétences pour en faire un, demandez de l’aide à un ami ou vous pouvez aussi faire appel à un graphiste en freelance sur Fiverr par exemple ! Ne marquez pas n’importe quoi dans l’onglet « genre ». Pas de Rhum & Ass, de Heavy As Fuck, ni de simple Electronic Music d’ailleurs ! Écrivez le style de musique le plus proche de ce que vous faites, sans forcément préciser le sous-genre. Votre track doit être correctement écrite. Si vous êtes l’artiste original, inutile de remarquer votre nom sur votre page Soundcloud : juste le titre suffit. Si c’est un remix ou un bootleg, écrivez Artiste original – Morceau (Vous Remix). La section « Explorer » choisit des morceaux qui sont récent, pas plus vieux qu’une semaine. C’est pour ça qu’il faut utiliser tous les outils de communication qui existent pour pouvoir promouvoir votre musique avant sa sortie, pendant, et après. La section « The Upload » choisit uniquement des morceaux à moins de 1000 écoutes. Il y a quelque années, Soundcloud a failli mourir suite à la polémique créée par les grandes maisons disque. Résultat : il a fallu qu’ils trouvent des solutions au plus vite en passant des accords, et c’est comme ça que Soundcloud Go+ est né. Suite à ça, de nombreux utilisateurs se sont plaint de la non-visibilité des petits créateurs sur la plateforme, au profit des grands. En réponse, Soundcloud à du coup créer une nouvelle playlist qui s’appelle The Upload, et vous avez de grande chances d’apparaitre dedans si votre morceau à moins de 1000 écoutes. Notez que les morceaux proposés dans cette section sont adaptés à ce que les utilisateurs écoutent d’habitude (pas de risque de tomber sur de la country, sauf si vous en écoutez déjà, ce qui serait très dommage). Uploadez votre morceau le jour de sa sortie. Un point très important : INTERDICTION de mettre son titre en privé quelque jours avant, et de le rendre publique le jour de la sortie ! Soundcloud prends en compte la date de mise en ligne de votre fichier, donc si vous l’avez uploader une semaine avant, vous disparaitrez du feed, et vous n’aurez aucune chance d’apparaitre dans la section « explore ». Ça serait ballot, quand même non ? Et pour rester sur le même sujet, voici le prochain point. Choisissez la bonne heure pour votre sortie. Étudiez les statistiques de votre audience sur vos autres réseaux et voyez à quelle heure votre communauté est la plus active. C’est facilement trouvable sur Facebook ou Instagram par exemple. L’algorithme prends en compte les interactions. Les commentaires, les likes, les reposts etc. Plus vous avez d’interactions avec le titre tôt après la sortie, plus vous aurez de chance d’être mis en avant (comme sur beaucoup d’autres plateformes) Les liens entrant jouent aussi un rôle important. Lors-ce que vous publiez votre morceau, faites en la promotion sur tous vos réseaux : Facebook, Instagram, Twitter, TikTok etc, et accompagnez toujours avec un lien qui amène vers votre track sur Soundcloud : plus il y a de trafic extérieur qui amène vers Soundcloud, plus vous aurez de chance d’être mis en avant. Vous sortez une track en téléchargement gratuit ? Utilisez une download gate ! Pour ceux qui ne connaissent pas ce que sont les download gate, c’est une sortie de « portail » qui demande à votre audience de remplir un certain nombre de tâches pour pouvoir télécharger votre contenu. Par exemple, elle devra vous follow, reposter votre track, mettre un commentaire, etc… Avec une download gate, votre titre gagnera en interactions, et sera plus susceptible d’être écouté et proposé dans l’onglet Explore. Créez vous un compte Toneden ou Hypeddit par exemple, remplissez tous le formulaire et incluez-le dans votre promo ! Récupérez le lien et mettez le dans la section « lien d’achat » des métadonnées lors de l’upload de votre morceau. On vous déconseille d’utiliser la fonction téléchargement direct disponible nativement sur Soundcloud, parce que vous n’avez pas la possibilité de donner des contraintes à ceux qui vont télécharger (donc augmenter votre fanbase), et les statistiques sont plus précises avec une download gate. Rejoignez le côté obscure de la force. Ne repostez pas trop de morceaux trop longtemps sur votre page artiste. Quand votre audience clique sur votre profil, c’est pour écouter votre musique. Essayez de n’avoir que 2-3 morceaux repostés, et faite un roulement sinon votre page sera polluée. Si vous décidez de ne pas vous limiter au niveau de vos reposts, laissez les une semaine maximum et ne repostez que des musiques qui sont du même genre musical que le votre sinon votre audience sera désintéressée et risque de vous unfollow car vos repost vont polluer leur feed. Mettez des tags pertinents. Au même titre que les hashtags, votre titre sera plus facilement trouvable. Si votre nom d’artiste est souvent mal orthographié ou que ce sont des mots compliqués à écrire, ajoutez les mauvais orthographes aussi : vous et votre morceau serez plus facilement trouvable ! Teasez la sortie de votre track une à deux semaines avant. Il faut arriver à créer une attente autour de ce que vous avez créer, donc mettez le paquet sur vos réseaux sociaux : teaser vidéo, photos, previews, … Vous pouvez aussi demander un coup de main à des sites comme HandsUp, DNB France, Stoner Music, Electro News ou même nous-même pour qu’on écrive un petit article pour la sortie de votre morceau ! Checkez notre rubrique « contact », vous aurez accès à toutes les infos Interagissez avec d’autres artistes. Si vous aimez leur travail, encouragez les à continuer et félicitez-les. Un petit MP ou un simple commentaire : vous n’aimeriez pas recevoir de gentils messages d’encouragements ? De plus, les commentaires sont visibles par les autres utilisateurs, donc si vous commentez souvent peu après la sortie du morceau, certaines personnes pourraient le remarquer. Démarchez des chaînes de promotion. Vous en connaissez forcément : Skank N Bass, UKF, Studio Drum & Bass, et même nous Bass Factory ! Ces chaînes peuvent mettre en avant votre contenu gratuitement, et donc toucher une audience différente et plus vaste que la votre ! Avant d’envoyer votre morceau, faites bien attention à ce que le morceau que vous proposez corresponde bien à ce que la chaine publie (exemple : pas de Liquid D&B sur Bass Rabbit). N’oubliez pas d’être patient et de vous y prendre bien en avance : comme ces chaînes ont beaucoup de demandes tous les jours, il est bien possible que vous n’ayez aucune réponse de leur part. Attendez environ 2 semaines avant d’en démarcher une autre. D’ailleurs, si vous voulez qu’on mette en avant votre prochaine sortie : envoyez-nous un mail à contact@bassfactory.fr, on se fera un plaisir de l’écouter ! N’utilisez surtout pas de boosteurs de tracks. Beaucoup de site proposent des services vous garantissant d’avoir 10.000 vues, 5.000 likes ou 500 commentaires contre une somme d’argent. Ça parait être un bon plan pour attirer l’attention d’autre personnes, non ? Premier point : vous me voyez peut-être venir, mais la plus part de ces sites sont des arnaques, vous allez vous faire dépouiller. Deuxième point : même si vous trouvez un site qui fonctionne, vous allez vous retrouver avec plein de vues et plein de likes, et des commentaires très impersonnels comme « nice song », « I like this » et « increbidle ». Mais quelle est la suite ? Votre égo sera probablement reboosté un temps par un type avec 300 téléphones contre un mur, plein aux as sur une île en Malaisie. Youpi. Sauf que votre carrière musicale n’aura pas plus avancer, et en plus vous aurez perdu de quoi vous faire un bon resto avec vos amis. Ne perdez pas votre temps précieux sur des sites comme ça, et utilisez-le plutôt pour apprendre comment faire de jolis artworks, ou simplement en terminant vos projets en cours depuis 2 ans ! (on vous voit…) Choisissez la manière dont vous allez uploader votre track. Depuis la popularisation des sites pirates qui vous propose de télécharger des morceaux gratuitement sur Soundcloud, les créateurs sont obligés de se prémunir face à ces pratiques pour protéger leur gagne-pain. C’est pourquoi il faut que vous définissiez exactement comment rendre accessible votre musique sur cette plateforme (et c’est valable pour YouTube aussi !) Pour éviter le RIP, vous pouvez soit exporter votre morceau dans une mauvaise qualité volontairement (.mp3 92kbps par exemple), ou bien mettre en ligne uniquement un preview d’une minute par exemple. Cependant, cela dépends vraiment de la façon dont vous souhaitez rendre votre catalogue musical accessible. Au contraire, si vous préférez laisser votre morceau entièrement sans vous soucier de potentiels pirates, on vous conseille d’importer votre morceau dans Soundcloud en .wav ou en .mp3 320kbps, et d’utiliser une marge de -1dB pour éviter d’avoir du clipping. Remplissez les métadonnées. Si vous avez sorti votre morceau vous-même grâce à un distributeur (comme par exemple Distrokid ou même Soundcloud Premiere dernièrement) vous trouverez votre numéro d’identification « International Standard Recording Code » (ISRC) en cliquant sur le morceau en question sur le site. Si vous avez sorti votre morceau sur un label, demandez-leur votre code. Que vous l’ayez sorti seul ou sur label, n’oubliez pas de mettre l’adresse pour télécharger / acheter votre morceau dans la section « lien d’achat » ! Celui-ci apparaitra à côté de l’onglet « … Plus » en dessous de votre morceau, et est donc bien visible ! Plus vous remplirez les métadonnées correctement, mieux vous serez référencé. Conclusion : Vous possédez maintenant toute les armes nécessaires pour conquérir la plateforme. Si vous pensez qu’on à oublier des trucs, n’hésitez pas à nous proposer vos idées pour qu’on puisse les ajouter à la liste !

  • L'heure de la reprise a sonné

    Il est grand temps Oui, il est grand temps de se retrouver. Vous qui avez vécu une année qu’on a du mal à qualifier tant son vécu et ses conséquences ont été différents pour chacun d’entre vous. Vous dont les sourires, les pas de danse, les bassfaces partagées avec un voisin inconnu, les cris sur des drops de folie, … nous manquent. Vous qui avez ou non pu assister à quelques événements (légaux ou non…?), qui avez suivi nos livestreams régulièrement ou ponctuellement. Vous et nous. Nous, Bass Factory, qui avons essayé lors de cette année de vous proposer de garder ce lien au travers de livestreams journaliers. Nous et nos DJs qui ont fait confiance au projet. Nous espérons avoir pu vous apporter de la visibilité mais également une assistance de par nos connaissances pour le setup et dans la création d’un réseau. Bravo à vous, et big up à nos DJs résidents dont la rigueur a été mise à rude épreuve. Bravo, et merci de nous avoir donné l’opportunité d’échanger avec vous, de vous mettre en avant, et de construire cette communauté enrichissante. La suite des événements Vous le savez, il semble aujourd’hui que soit venue l’heure de la reprise, la vraie. On a toujours un peu de mal à parler de ces choses avec assurance, mais il faut avancer et se projeter. Croyez-nous, les orgas, les artistes, les salles, bars et autres lieux, les techniciens, … sont dans les starting blocks et n’attendent que de pouvoir vous proposer les retrouvailles tant attendues. Ce mois de juillet devrait être celui où les restrictions se lèvent progressivement, nous permettant ainsi de concrétiser certains projets chez Bass Factory. Nous nourrissons depuis plusieurs mois des idées que nous aimerions enfin pouvoir vous proposer. Avec la réouverture des lieux sociaux, les levées de couvre-feu, et l’arrivée du beau temps, vous commencez à vous retrouver et à profiter. C’est en observant cette dynamique que nous avons compris qu’il fallait maintenant évoluer dans notre activité. Nous avons aujourd’hui mis en pause la partie livestreams et avons donc plus d’énergie pour mettre en œuvre des projets d’événements physiques. Nous comptons organiser des meetups sur Lyon et Paris entre acteurs du secteur pour continuer de nourrir les échanges, discuter d’idées, et enrichir ce réseau de relations que nous espérons riches et durables. Mais plus que des événements dont l’orientation serait plus « pro », nous avons aussi hâte de pouvoir faire des afterworks ouverts à chacun d’entre vous, et pourquoi pas, nos propres soirées. Nous n’allons pas abandonner totalement les livestreams. Ils vous seront simplement proposés sous d’autres formats et dans des situations différentes : lieux atypiques, événements particuliers, en haute définition, … et aussi des captations avec vous, le public ! Une bonne reprise passe aussi par vous Une bonne reprise passe par une bonne organisation. Mais vous, le public, détenez certaines clés non négligeables qui aideront tout le secteur à se remettre sur pieds. Voici quelques idées de choses à faire ou éviter de faire si vous voulez aider la machine à se remettre en route dans de bonnes conditions : Règle n°1 : Ne demandez pas de guest list Une bonne partie des personnes qui organisent et accueillent des événements n’ont pas travaillé depuis de nombreux mois. Les soutenir en achetant vos places serait apprécié. Dites-vous que tout ce qui rentrera sera réinvesti pour vous proposer d’autres dates ! Règle n°2 : Soutenez les lieux Dans la même lignée, les lieux d’accueil/bars, ont aussi besoin d’un coup de pouce de votre part pour la reprise. Certains ont dû investir pour vous mettre à disposition du gel, désinfecter régulièrement, améliorer les dispositions, proposer des cartes en QR code, faire des travaux, ou encore améliorer le système de ventilation. Et si vous voulez que l’entrée se passe bien pour tout le monde, attention à ne pas trop pousser sur le before 😉 Règle n°3 : Respectez les consignes Oui, il y aura des consignes qu’il faudra respecter au mieux. Elles n’amusent personne, mais sont aujourd’hui demandées par les autorités. Soyez responsables de vous-mêmes, lavez vos mains, portez votre masque lorsque cela vous sera demandé. On compte sur vous ! Petit rappel : vérifiez bien les conditions d’accès aux events pour éviter les déconvenues une fois sur place (accès avec ou sans pass sanitaire) Règle n°4 : Soutenez votre scène locale Renseignez-vous, suivez les orgas et DJs locaux. Un événement pourrait avoir lieu juste à côté de chez vous ! Cela évite de se prendre la tête avec les conditions de voyage et d’isolement Nos régions ont VRAIMENT du talent. Le soutien passe aujourd’hui aussi par les réseaux sociaux. Lâcher un like, un commentaire, un partage, suivre la page, faire passer le mot à vos potes, … ça ne vous coûte rien mais nous apporte beaucoup ❤️ Règle n°5 : Un petit tour au merchandising Un autre moyen de soutenir la scène est de se rendre au stand de merchandising. Cela aide beaucoup les artistes et les orgas. Vous pourrez ensuite arborer, par exemple, votre magnifique t-shirt tout l’été 🙂 Règle n°6 : Un peu de patience Soyez patients avec les personnes qui gèrent les salles, les employés, les organisateurs, les artistes, … et avec vous-mêmes. On doit tous se remettre dans le bain, et qui plus est dans des conditions assez spéciales, avec des règles et restrictions qui ne cessent d’évoluer. Il y aura des réussites, et certainement aussi quelques loupés. Les automatismes finiront par venir, et les efforts par payer ! Règle n°7 : N'oubliez pas de profiter ! On a hâte de vous voir en chair et en os ! Stay safe and stay tuned !

  • Vahana Records : Le nouveau label bass music Français

    La nouvelle n’est pas passée inaperçue sur les réseaux sociaux : Elisa Do Brasil et Bobby ont annoncé il y a quelques jours le lancement de leur propre label : Vahana Records. Véritables activistes et habitués du monde de la Drum & Bass depuis de nombreuses années, ces deux monstres de la scène parisienne unissent leur force pour pousser la culture bass music encore plus loin. Des soirées Forever DNB aux shows mensuels sur la prestigieuse radio Rinse France, Elisa est une véritable institution. Quant à lui, Bobby défonce tous sur son passage avec ses récentes sorties chez Kosen ou encore Château Bruyant. On a eu la chance de pouvoir leur poser quelques questions pour en apprendre un peu plus sur ce qui nous attend : Pour celles et ceux qui ne vous connaissent pas encore, pourriez-vous vous présenter en quelques phrases ? E : Je m’appelle Elisa Do Brasil, je suis un soldat de la Jungle et de la D&B depuis plus de 20 ans. Dans ma vie de Junglist je suis une raveuse, une productrice, DJ et organisatrice de soirées, et je pense me battre pour cette musique depuis très longtemps. J’ai aussi deux émissions de radio mensuelles sur Rinse France et Tsugi Radio. B : Moi c’est Bobby, ça fait plus de 10 ans que je suis dans la Drum, j’ai organisé beaucoup de soirées sur Paris avec mon asso WeLoveRemix, j’ai aussi fait de plus petits événements comme les DNB Therapy. Je suis aussi producteur, DJ et maintenant patron de label ! Comment est-ce que vous vous êtes connus ? B : La première fois c’était au festival Astropolis à Brest, ou Elisa est résidente et ambassadrice. À l’époque j’y suis allé avec mon frère comme il est breton. Il m’a dit “Il faut absolument que tu ailles voir Elisa Do Brasil au levé du soleil !” Du coup j’y suis allé, et j’ai vu Elisa avec un gros smile et ses bonnes vibes, et à ce moment là je me suis dit “Il faut trop que je fasse ça dans ma vie !”. E : Et des années après, Bobby faisait ses afterworks DNB Therapy le mardi, donc je décide de me motiver à sortir (je n’avais plus beaucoup l’habitude de sortir en semaine !), et je tombe sur plus de cent gamins qui dansent sur du gros son qui envoie, donc c’était l’hallu totale ! En arrivant à l’entrée qui était sur donations, je suis tombée directement sur Bobby qui viens me voir et me dit “Ah non avec tout ce que tu as fait pour la Drum & Bass, jamais tu paieras l’entrée de mes soirées !” Le samedi suivant on s’est recroisé au Glazart et on s’est retrouvé ensemble à boire des coups et refaire le monde, la semaine suivante on est allé dans mon studio et on a commencé à faire un track toute la nuit, à sampler des chaises qui grincent rire. Le contact est super bien passé, et franchement ce n’est pas avec tout le monde que tu peux passer un bon moment en studio, avoir un niveau de respect mutuel et une envie de travailler ensemble. Depuis ce jour là on a commencé à faire plein de choses, on mixe très souvent ensemble à la radio, ce qui était un peu notre façon de communiquer musicalement et de trouver un entre deux parce qu’on joue quand même des univers D&B très différents. On s’entend aussi bien en session studio qu’au niveau mix : comme par exemple quand je suis passée sur CDJ, c’est lui qui a subit toutes mes premières bêtises comme arracher la clé USB en plein set et ce genre de choses rire. B : C’est ça, on se tire vraiment vers le haut et on est très complémentaire. C’est très difficile de trouver quelqu’un avec les mêmes envies, la même volonté et la même gnaque. Comment vous est venue l’idée de créer un label ? E : On avait tous les deux séparément l’idée de créer un label, mais c’est vrai que c’est le genre de choses que tu fais pas trop tout seul. B : Ouais, et puis on sentait que ce n’était pas forcément le bon moment. Je savais que j’allais en faire un dans ma vie, mais je pensais que ça serait beaucoup plus tard ! E : Je pense de mémoire que c’est Cannelle (NDLR : Une des membres de Forever DNB) qui nous a suggéré de faire ça ensemble. C’est finalement apparu comme une espèce d’évidence, et de toute façon tout ce qu’on entreprend ensemble est assez chouette et roule tout seul. Donc on a pris notre temps, et on a commencé à réfléchir à tout ça. On devait avoir une première sortie en 2020, mais à cause du confinement on a dû s’arrêter net. Ça a été finalement une très bonne chose puisque ça nous a permis de prendre notre temps et de réfléchir à notre univers musical, à faire les choses correctement. Je pense que ça aurait été un peu à l’arrache si on l’avait lancé deux ans plus tôt, alors que là on arrive avec un vrai projet bien construit et solide. Que représente le logo, est-ce qu’il y a un symbole caché ? E : Il y a plein de symboles cachés ! On voit directement le cygne. À la base le cygne c’est un oiseau qui nous représente assez bien : il est très fidèle mais aussi vénère et il va te mordre si tu t’approches de ses petits. Il y a aussi une clé de Fa sur la tête du cygne, il y a aussi le chiffre 2 qui forme cette tête, donc c’est nous deux. Il y a le cercle aussi, qui représente à la fois un vinyle et la version 2.0 d’Elisa et Bobby ! Il y a aussi les ailes, qui signifient l’exploration et l’envol : le moment de se prendre en main et de les déployer. Le cygne c’est aussi la fidélité, le vilain petit canard qui a mis du temps à se construire et à devenir un beau cygne majestueux. C’est un peu l’élégance aussi, ça c’est mon côté de petite fille danseuse qui ressort : le lac des cygnes, le cygne noir et le cygne blanc, les deux personnalités, les deux côtés d’une personne ou d’une musique. Et pour le nom du label, j’étudie et enseigne le Yoga, et donc tout ce qui est mythologie indienne et compagnie. Vahana c’est la monture de chaque dieu Indien, et le cygne est la monture de Saraswati, qui est la déesse des arts, de la connaissance et de la musique. Tout cet ensemble, c’est ce qui nous porte ! Quelle est votre vision et que souhaitez vous apporter au monde de la Drum & Bass ? E : C’est l’exploration, de mélanger nos deux univers et sensibilité qui sont quand même assez à l’opposé. Quand tu compares les prods de Bobby super vénères et ce que je mixe maintenant, l’écart est grand ! Donc il faut qu’on trouve un entre deux qui mélange un peu nos deux univers, et à terme trouver un son et une esthétique vraiment à nous. Ce qu’on veut apporter c’est ce qu’on fait déjà depuis toutes ces années : continuer à booster cette musique et ce mouvement, cette grande famille en France et ailleurs. Bien évidemment pouvoir produire des jeunes talents qu’on pourrait aider . Être en quelque sorte une plateforme pour des jeunes qui le mériteraient et qui auraient envie de venir avec nous dans notre petite écurie. B : On ne veut pas se limiter à un genre de la Bass Music, c’est très très large, on veut vraiment pouvoir sortir plein de styles différents mais toujours avec cette essence commune. Du bon son qui nous parle vraiment. On aimerait bien qu’on ne sache pas forcément ce qu’on va écouter sur une prochaine release, que ça ne soit pas full jungle ou full deep : on veut vraiment explorer et donner aux petits jeunes l’occasion de s’exprimer. E : Mais quand même avec une patte Vahana : on est quand même arrêté sur une certaine façon de produire, sur certains sons, quelque chose qui soit de toute façon agréable à l’oreille et puis moi avec mon expérience de la scène et de “l’industrie de la nuit” (j’aime pas trop ce mot), j’aimerais pouvoir aussi apporter ce que j’ai vécu et fait pendant plus de 20 ans, et pouvoir amener d’autres gens à le vivre de la façon dont je l’ai vécu. Est-ce que c’est plutôt axé petits producteurs ou artistes déjà connus / signés ? E : On ne veut pas se limiter. Bobby est en contact avec des jeunes qui ont envoyé des premières versions de morceaux, il est en train de les pousser, de les aider et de les conseiller. Pour ma part j’ai déjà des EPs en préparation d’artistes qui ont compté dans ma vie de jeune Junglist à l’époque, et qui sont aujourd’hui reconnus et lourds ! Aussi à la fois les copains, nos collabs à nous, on veut s’amuser parce qu’on fait ce qu’on aime. Je pense que depuis le temps qu’on est là, avec les gens autour de nous, on veut aussi bien aider les jeunes que kiffer avec les ceux qui ont compté dans notre vie. Kiffer ensemble et kiffer avec les copains. B : On va faire plusieurs séries sur le label, pour bien identifier les différents courants. On a déjà des trucs un peu prévus, on garde encore ça un peu secret pour l’effet d’annonce quoi rire. Des trucs un peu plus dark, d’autres plus lumineux, on met des cases dans des cases pour pouvoir exprimer et émettre des messages différents. On fait le plus large possible pour ne pas se fermer des portes. Si le morceau est bon, on va le signer ! Certains labels vont préférer signer un artiste plutôt qu’un autre en fonction de leur fanbase. Est-ce que ça sera le cas avec Vahana ? E : Pas du tout ! On veut justement pouvoir dénicher des jeunes talents qui ont l’envie. On veut pouvoir être une plateforme pour eux aussi. On cherche d’abord une qualité musicale, pas un nombre de followers ! B : L’idée c’est de signer de temps en temps des artistes qui sont déjà établis et reconnus, pour que ça puisse aider les plus petits à se lancer parce que si on sort que des petits artistes, c’est super mais ça va manquer d’un coup de projecteur sur leur travail, mais aussi sur le label. Est-ce qu’il y a des soirées Vahana Records qui sont prévues dans les prochaines semaines pour fêter ça ? B : On a une première étape à Rennes, dans un lieu secret le 25 mars. Il y aura très peu de places donc il faudra vite trouver le lieu et faire en sorte d’être là ! E : On est aussi en train de travailler sur plein d’autres lieux, j’adore faire ça : organiser des soirées, j’ai des copains et des contacts un peu partout donc il y en aura d’autres dans le futur. B : On fera aussi des showcases sur un line-up qui représentera le label, et on fera aussi des évènements Vahana pour faire tourner nos poulains, ceux avec qui on aime bosser aussi, faire des soirées un peu plus classiques mais dans des lieux un peu alternatifs. Est-ce que vous allez être plutôt sur une philosophie de sortie en one-shot ou d’accompagnement d’artistes ? B : Si on peut les garder et les accompagner c’est chouette, mais malheureusement aujourd’hui c’est très difficile de sortir sur un seul et même label. On peut pas leur promettre mondes et merveilles, tous les mois avoir une sortie pour chaque artiste, etc. Donc si par exemple il a 2 sorties par an, ce n’est peut-être pas assez pour eux aussi. Mais on va essayer de garder un maximum d’artistes et construire des trucs avec eux, en les conseillant et en les aidant. E : Idéalement, on aimerait qu’on soit une petite écurie. Mais on ne peut pas aspirer à les garder juste pour nous, surtout au point où on en est ! Mais si on a quelqu’un qui nous fait confiance, on va essayer de le travailler le plus possible et de le mettre bien en le conseillant, en se servant de notre expérience, pour promouvoir son projet, ou en l’invitant sur nos événements par exemple. Votre première sortie est une collab entre vous deux ! Est-ce que vous pouvez nous spoiler un peu ? B : Alors oui, ça sera un EP avec 2 morceaux d’Elisa et moi, dont un avec Miss Trouble qui pose sa voix dessus. Et la dernière est une collab entre Elisa et Dopa Beatz, c’est un de ses agents qui est aussi producteur ! Et est-ce que vous avez aussi d’autres releases dans les tuyaux ? B : J’ai un EP de 3 morceaux pour le label qui est un peu différent de ce que je produis d’habitude, qui est un peu l’identité sonore du label et ça me permet d’explorer un peu de nouvelles sonorités. E : On a un EP aussi entre Skwig et moi, dont un morceau qui est avec Agôn, j’ai fait de la musique avec Skwig pendant 2 ou 3 ans : on a plein de morceaux pas encore sortis qui sont quasiment terminés, dont un EP qui est quasiment terminé. On a aussi un EP entre Gunston et moi, on a aussi un artiste, enfin, un duo dont je ne donnerai pas le nom d’ailleurs, qui ont été très importants dans ma vie de Junglist depuis les années 90 et qui sont chauds pour qu’on produise un EP ensemble donc ça devrait être prêt dans les 2 mois qui viennent. B : On a aussi quelques producteurs qui nous ont envoyé des démos et on est en train de les conseiller pour que leurs morceaux correspondent à l’identité du label. Niveau récurrence des sorties, vous avez déjà fixé des deadlines ou un rythme particulier ? E : Alors. rire, on s’est fixé plein de règles et on a fini par changer d’avis en ce qui concerne les dates de sorties : on veut avoir le temps de développer les projets, les sorties, et ne pas bâcler. Laisser le temps au morceau de vivre, d’être découvert. B : Quality over quantity ! E : L’avantage d’avoir son propre label, c’est qu’on peut décider quand c’est le bon moment pour sortir un morceau. Si on tombe sur un jeune producteur qui n’est pas très loin du but mais qu’il a besoin d’un peu plus de temps pour finir son morceau, on lui laisse le temps sans trop de stress. On veut vraiment travailler les projets à fond et ne pas les bâcler comme certains labels qui sortent tous les mois voir plusieurs fois par mois, alors qu’au final les auditeurs n’ont pas forcément le temps d’apprécier le morceau. B : Et comme nous sommes nous-mêmes producteurs, si on a une grosse période sans trop de releases, on a l’un et l’autre de quoi sortir ! Tout à l’heure vous nous disiez que le label serait majoritairement Drum & Bass, mais est-ce que vous accepteriez des morceaux de Dubstep, UKG, ou de Bass House par exemple ? E : Ça dépend du type de dubstep et de UKG, mais bien sûr oui ! Tant que c’est bass music et que ça nous touche, on est preneurs. Après on ira pas sur un style d’esthétique dans le dubstep, mais on est ouverts à tous. B : On est sereins sur la manière dont on va adapter la promotion du morceau, et essayer d’adapter son style et son univers au nôtre. Par exemple sur la première sortie du label, le morceau de Elisa et Dopa Beatz, le morceau est plutôt identifié “Jungle samba trap”. E : Ouais voilà, on est déjà super hybrides depuis la première sortie donc tout ce qui a des amen breaks, de belles subs, des choses qui nous touchent et qui nous donnent envie de danser, c’est un grand oui ! B : C’est clair, parce qu’on est DJs tous les deux avant tout, et ce qu’on aime c’est faire danser les gens donc on veut aussi des morceaux principalement taillés pour le dancefloor, même si on ne se ferme pas à l’idée de sortir un morceau plus ambiant par exemple. Tant que la musique est bonne ! Est-ce que vous avez un message particulier à faire passer aux producteurs et aux artistes qui pourraient lire cette interview ? B : Alors je voudrais faire passer une dédicace à ma maman… rire Je plaisante, un petit message pour les producteurs : si vous voulez nous envoyer vos morceaux, on écoutera tout : vahana.records@gmail.com ! Même si on dit “non” une première fois, n’hésitez pas à nous renvoyer vos prochains morceaux. J’ai déjà vécu ça, j’ai déjà eu plein de refus de la part de labels, même si on met du temps il faut pas hésiter à renvoyer et continuer à bosser. E : Accrochez-vous, c’est un voyage qui n’est pas forcément facile : on se pose beaucoup de questions, on a aussi des angoisses, on se prend 5 mauvaises nouvelles par jour. Il ne faut rien lâcher, continuer à bosser et à y croire. Ce n’est pas un voyage facile mais c’est un voyage qui vaut le coup, quand tu décides de t’investir dans la bass music c’est pas le style le plus simple ni celui qui te mettra le plus “pimp”, mais si tu y crois il y a des gens qui arrivent à en vivre. Donne tout ce que tu as et ne te laisse jamais enfoncer par une mauvaise nouvelle ! Un petit mot pour la fin ? E&B : On est super contents de se lancer dans cette aventure, on espère vraiment que plein d’artistes FR super chouettes nous enverront plein de super tracks, et merci beaucoup Bass Factory d’avoir pris du temps pour nous poser ces questions ! Tenez-vous prêts ! Leur premier EP sortira le Mercredi 16 Mars 2022, et on ne peut vous dire qu’une seule chose : c’est une véritable petite bombe ! Suivez Vahana Records : → Facebook → Soundcloud → Instagram Suivez Bobby : → Facebook → Soundcloud → Instagram Suivez Elisa Do Brasil : → Facebook → Soundcloud → Instagram

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